Amélioration nutritionnelle du profil en acides gras de la viande des bovins pour favoriser la santé et le bien-être des humains
Citation
Chikwanha, O.C., Vahmani, P., Muchenje, V., Dugan, M.E.R., Mapiye, C. (2018). Nutritional enhancement of sheep meat fatty acid profile for human health and wellbeing. Food Research International, [online] 104 25-38. http://dx.doi.org/10.1016/j.foodres.2017.05.005
Résumé en langage clair
Comme chez d’autres ruminants, les acides gras alimentaires consommés par les ovins peuvent être biohydrogénés et donner des proportions élevées d’acides gras saturés dans la viande. Normalement, la biohydrogénation est moins importante chez les ovins qu’elle ne l’est chez les bovins, et par conséquent, la viande d’ovins peut contenir de plus grandes quantités d’acides gras polyinsaturés et de leurs intermédiaires, dont l’acide linoléique conjugué et des acides gras trans-monoinsaturés. La viande des ovins est aussi connue pour sa teneur plus élevée en acides gras à chaînes ramifiées. Sur le plan de la santé et du bien-être humains, on sait que certains acides gras saturés et trans ont une incidence négative sur le profil des lipides sanguins et sont associés à un risque accru de maladie cardiovasculaire. En revanche, les acides gras oméga-3, les acides gras à chaîne ramifiée et certains produits de la biohydrogénation peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé et le bien-être des personnes. Ainsi, l’acide vaccénique, l’acide ruménique et les acides gras à chaîne ramifiée pourraient, entre autres bienfaits pour la santé humaine, protéger contre le cancer et les troubles inflammatoires. Plusieurs stratégies novatrices ont été évaluées pour enrichir la viande des ovins avec des acides gras pouvant avoir des effets bénéfiques sur la santé humaine, et c’est la manipulation de l’alimentation des ovins s’est avérée la plus efficace pour améliorer le profil en acides gras de la viande des ovins. Il reste toutefois un chaînon manquant entre le profil en acides gras de la viande des ovins, les profils de consommation humaine et les maladies chroniques. Cet examen de synthèse donne un aperçu des stratégies nutritionnelles employées pour améliorer le profil en acides gras de la viande des ovins pour la consommation humaine.
Résumé
Comme chez d’autres ruminants, les acides gras (AG) alimentaires consommés par les ovins peuvent être biohydrogénés et donner des proportions élevées d’AG saturés (AGS) dans la viande. Normalement, chez les ovins la biohydrogénation est moins importante qu’elle ne l’est chez les bovins, et par conséquent, la viande d’ovins peut contenir de plus grandes quantités d’AG omega (n)−3 polyinsaturés (AGPI) et plus d’intermédiaires de la biohydrogénation (IBH) des AGPI, dont l’acide linoléique conjugué (ALC) et des AG trans-monoinsaturés (t-AGMI). La viande des ovins est aussi connue pour sa teneur plus élevée en AG à chaînes ramifiées (AGCR). Sur le plan de la santé et du bien-être humains, on sait que certains AGS et t-AGMI ont une incidence négative sur le profil des lipides sanguins et sont associés à un risque accru de maladie cardiovasculaire. En revanche, les AGPI n−3, les AGCR et certains IBH des AGPI peuvent avoir de nombreux effets bénéfiques sur la santé et le bien-être des personnes. Ainsi, l’acide vaccénique, l’acide ruménique et les AGCR pourraient, entre autres bienfaits pour la santé humaine, protéger contre le cancer et les troubles inflammatoires. Plusieurs stratégies novatrices ont été évaluées pour enrichir la viande d’ovins avec des AG pouvant avoir des effets bénéfiques sur la santé humaine, et c’est la manipulation de l’alimentation des ovins qui s’est avérée la plus efficace pour améliorer le profil en AG de la viande d’ovins. Il reste toutefois un chaînon manquant entre le profil en AG de la viande des ovins, les profils de consommation humaine des AG d’ovins et les maladies chroniques. Cet examen de synthèse donne un aperçu des stratégies nutritionnelles employées pour améliorer le profil en AG de la viande des ovins pour la consommation humaine.