Martin Laforest

Mes projets consistent à détecter la présence de mauvaises herbes résistantes aux herbicides et d’expliquer le mécanisme qu’emploi la plante afin de survivre au traitement d’herbicide. Avec cette information, nous développons des tests génétiques (marqueurs moléculaires) qui permettent de diagnostiquer rapidement la présence de cas identiques. Nous étudions également les populations de mauvaises herbes dans le but de mieux comprendre l’implantation en champ et éventuellement agir sur celle-ci. Ces travaux s’alignent sur la stratégie sectorielle de plusieurs façons. Par son innovation, elle permet d’être plus compétitive sur les marchés extérieurs car elle diminue le coût en intrants (herbicides) donc le coût de production. En effet, ces outils qui donnent la connaissance rapide des cas de résistance, atténuent les risques et préviennent l’utilisation inutile d’herbicide tout en favorisant la mise en place de méthodes culturales qui produiront de meilleurs résultats en utilisant les ressources avec plus d’efficacité.

Je dirige également un projet qui étudie l'impact des plantes de couverture sur l'incidence des maladies bactériennes. La gravité des maladies bactériennes, les conditions du sol, le rendement commercialisable, le microbiome du sol et des feuilles sont caractérisés pour identifier les conditions de croissance les moins propices au développement de maladies et nécessitant par conséquent moins de pesticides, donc plus durables tout en maintenant la productivité.