Dr Fadi Hassanat

Les fourrages occupent toujours une place importante dans le système d’alimentation du bétail. Pour les ruminants, surtout les bovins laitiers, 50 à 100 % de la diète est composée de fourrages. Mon programme de recherche vise principalement à accroître le rendement des cultures fourragères et à améliorer la conservation et la qualité des fourrages, afin d’améliorer la production, d’augmenter la longévité des animaux dans le troupeau et d’accroître la faisabilité environnementale et la durabilité des exploitations agricoles.

Au début de ma carrière scientifique, j’évaluais les plantes vivaces : j’étudiais les conditions environnementales et de butinage ayant une incidence sur le rendement et la qualité des plantes vivaces lorsqu’elles sont utilisées comme fourrages d’urgence. Ces travaux se sont étendus à l’étude du millet perlé comme fourrage de rechange au maïs. De plus, j’ai évalué l’effet de plusieurs conditions présentes avant et après la récolte sur la qualité nutritionnelle des fourrages et de l’ensilage. En 2008, je me suis jointe à la Direction Générale des Sciences et de la Technologie d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, où j’ai étudié les effets des composants fourragers et non fourragers de la diète des vaches laitières sur la fermentation ruminale, sur la production de méthane entérique, ainsi que sur le métabolisme et l’excrétion de l’azote. J’ai également étudié l’effet de la diète sur les émissions de méthane pendant l’entreposage du fumier.

En 2021, j’ai été embauchée par AAC en tant que chercheure scientifique pour travailler sur la gestion de l’ensilage et des fourrages destinés aux ruminants, plus particulièrement pour la production laitière. J’ai maintenant rejoint une équipe de recherche interdisciplinaire sur les fourrages, et je travaillerai en étroite collaboration avec l’industrie, des universités et nos partenaires du gouvernement du Canada et d’ailleurs pour réaliser des progrès scientifiques dans la production fourragère et animale durable.