Observatoire de veille de l’atmosphère du globe du docteur Neil Trivett

L’observatoire du réseau Veille de l’atmosphère du globe (VAG) de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) à Alert est le site le plus au nord du réseau mondial, situé à l’extrémité nord-est de l’île Ellesmere au Nunavut. Il tient lieu de site officiel de comparaison des mesures de gaz à effet de serre du réseau VAG.

Le réseau VAG est à la fois un programme de recherche et un programme de veille qui nécessite un engagement à long terme (de 50 à 100 ans) auprès de la communauté internationale, pour fournir des mesures atmosphériques sur le climat, les substances toxiques dans l’atmosphère, l’ozone stratosphérique et la qualité de l’air. Le premier échantillon de dioxyde de carbone a été prélevé en 1975. Intégré de longue date au programme de veille atmosphérique de l’OMM, l’observatoire d’Alert est par conséquent un élément clé du Système mondial d’observation du climat.

Voici quelques caractéristiques clés de l’observatoire :

  • Alert est un poste sentinelle permettant de caractériser l’impact des populations humaines de l’hémisphère Nord sur l’atmosphère et les écosystèmes de l’Arctique.
  • Alert est un emplacement clé pour l’étude des phénomènes atmosphériques dans l’Arctique, ce qui a permis de mieux comprendre la nature de la brume arctique, l’importance des interactions chimiques des contaminants au contact des surfaces du manteau neigeux (appauvrissement du mercure et de l’ozone en surface), celles de nouvelles substances toxiques dans l’atmosphère (ignifugeants bromés), des changements quant aux émissions mondiales de gaz à effet de serre et de l’ampleur du transport sur de grandes distances des polluants de l’hémisphère Nord (p. ex. les métaux et le carbone noir).
  • Environnement et Changement climatique Canada apporte son soutien à l’observatoire dans le cadre de ses propres programmes scientifiques et collaborations internationales. Il fournit une série exhaustive de mesures de dernière génération relatives à la composition chimique de l’atmosphère et au rayonnement afin de pousser plus loin nos connaissances des cycles biogéochimiques naturels et de l’impact des activités humaines sur l’environnement de l’Arctique.