Laboratoires de recherche Andrew Thomson

Le laboratoire de recherche Andrew-Thomson est le siège administratif d’une multitude de programmes de recherche et de surveillance d’ECCC. Ces programmes génèrent des données scientifiques touchant des thématiques prioritaires pour ECCC, dont le smog, les précipitations acides, les changements climatiques, ainsi que les contaminants atmosphériques dangereux et les polluants organiques persistants.

Les travaux effectués dans cet établissement contribuent aux différents programmes prioritaires du gouvernement du Canada, dont le Programme de réglementation de la qualité de l’air et le Plan de gestion des produits chimiques, de même que les activités nationales et internationales comme le Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord d’Affaires autochtones et Développement du Nord Canada, l’Accord de 1972 relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs, l’Accord Canada - États-Unis sur la qualité de l’air, le Programme des Nations Unies pour l’environnement, le Programme de surveillance et d’évaluation de l’Arctique du Conseil de l’Arctique, le Plan de mise en œuvre conjoint du Canada et de l’Alberta pour la surveillance visant les sables bitumineux et le programme Veille de l’atmosphère du globe de l’Organisation météorologique mondiale.

Le Laboratoire Andrew-Thomson regroupe treize laboratoires de recherche et de surveillance. Parmi les capacités uniques et spécialisées, on trouve notamment :

  • Le laboratoire du Réseau canadien d’échantillonnage des précipitations et de l’air (RCEPA), qui se spécialise dans l’analyse des échantillons de précipitations, d’air et de matières particulaires (MP) prélevés dans des sites représentatifs des différentes régions au Canada. Il permet de mieux comprendre et d’évaluer les impacts des précipitations acides sur les écosystèmes et les risques connexes et de faire le bilan de l’efficacité des programmes de réduction des émissions.
  • Le laboratoire d’analyse des composés organiques, le laboratoire des contaminants atmosphériques dangereux et le laboratoire de recherche sur le mercure, lesquels se spécialisent dans l’analyse de substances dont les polluants organiques persistants, les nouveaux produits chimiques sur le marché ainsi que le mercure. Ces laboratoires fournissent également des renseignements scientifiques permettant d’évaluer et de gérer les risques que peuvent poser ces substances pour les écosystèmes vulnérables au Canada et ailleurs sur la planète, comme le bassin versant des Grands Lacs et l’Arctique.
  • Des laboratoires d’analyse des aérosols organiques, lesquels se spécialisent dans la mesure, au moyen d’instruments analytiques de pointe, des composés organiques contenus dans les matières particulaires en suspension dans l’atmosphère, et ce, afin de soutenir les divers programmes de terrain sur la qualité de l’air.
  • Des laboratoires pour mesurer les aérosols (dont le carbone noir) et mieux comprendre leur destinée et leur comportement dans l’atmosphère. Ces contaminants sont importants quant à notre compréhension de la qualité de l’air à l’échelle d’une ville et d’une région, mais ils ont aussi un impact sur le système climatique de la planète.
  • Un laboratoire de recherche sur les gaz à effet de serre (GES) qui se spécialise dans la mesure des concentrations de GES dans l’atmosphère (dont le dioxyde de carbone et le méthane) partout au Canada. Il contribue à mieux comprendre la nature des gaz à effet de serre au Canada, y compris la détermination à l’échelle régionale des principales sources et pièges de GES.

Scientifiques et chercheurs

Image Pourya Shahpoury
Chercheur scientifique - Chimie des aérosols et les effets sur la santé
Environnement et Changement climatique Canada