Émissions d’ammoniac mesurées à l’aide de deux lasers en circuit ouvert GasFinder
Citation
Baldé, H., Zaag, A.V., Smith, W., Desjardins, R.L. (2019). Ammonia Emissions Measured Using Two Different GasFinder Open-Path Lasers. Atmosphere, [online] 10(5), http://dx.doi.org/10.3390/atmos10050261
Résumé en langage clair
Les défis liés à la mesure exacte sur place des émissions d’ammoniac provenant des systèmes agricoles sont bien connus. Pour ce faire, une approche consiste à utiliser un laser en circuit ouvert couplé à un modèle de dispersion stochastique lagrangien de reconstitution. Ce modèle fonctionne bien pour les sources ponctuelles comme pour les sources dispersées, mais les lasers en circuit ouvert doivent pouvoir détecter de faibles concentrations d’ammoniac et de petites différences de concentration. Dans le cadre de la présente étude, nous avons comparé le nouveau laser en circuit ouvert GasFinder3 (Boreal Laser Inc., Edmonton, Canada) à l’ancien capteur GasFinder2. L’étude a été réalisée sur un site de compostage de fumier à l’extérieur et dans un champ de chaume de blé fertilisé avec un mélange de nitrate d’ammonium et d'urée. Les deux lasers ont révélé des concentrations similaires sur le site de compostage, mais des concentrations différentes pour le champ, où les concentrations étaient beaucoup plus faibles.
Résumé
© 2019, les auteurs. Les défis que présente la mesure exacte des pertes in situ d’ammoniac (NH3) dans les systèmes agricoles sont bien connus. L’utilisation d’un laser en circuit ouvert couplé à un modèle de dispersion stochastique lagrangien de reconstitution est une approche prometteuse pour quantifier les sources ponctuelles et les sources dispersées. Cependant, selon cette approche, le laser en circuit ouvert doit pouvoir détecter de faibles concentrations de NH3 et de petites différences de concentration. Dans la présente étude, nous avons comparé le nouveau laser en circuit ouvert GasFinder3 (Boreal laser Inc., Edmonton, Canada) avec sa version précédente, le capteur GasFinder2. L’étude s’est déroulée à deux endroits : un site de compostage de fumier à l’extérieur, et un champ de chaume de blé fertilisé avec un mélange de nitrate d’ammonium et d’urée. Selon les résultats obtenus, les deux lasers ont donné des concentrations similaires au cours des trois jours de mesure sur le site de compostage, mais des concentrations différentes pour le champ, où les concentrations étaient proches de la limite minimale de détection. Le GasFinder3 donnait un écart-type plus faible dans toutes les conditions, en particulier avec une vitesse du vent faible et une humidité relative élevée.